Tout comme les livres abordant les problèmes liées à la drogue ou à la religion.
Parmi ceux-ci, on retrouve Persepolis, le livre de Marjane Satrapi, en deuxième position à cause de son aspect polémique sur un plan politique. Le premier de la liste raconte l'histoire d'un adolescent amérindien arrivant dans une école de blancs.
Des demandes provenant principalement des parents
L'association des bibliothèques américaines note que ces demandes de retrait proviennent dans 35% des cas des parents. Or, si une demande de retrait d'un parent n'est pas toujours suivie d'effet, Bitchmagazine souligne que les bibliothécaires vont prêter moins facilement un ouvrage qu'ils savent, du fait de la plainte, polémique à la maison.«Malheureusement, beaucoup [de gens] préfèrent éviter ces conversations complètement plutôt que d'avoir confiance dans le fait que chaque individu est capable de prendre les meilleures décisions possibles pour soi-même et pour ses enfants», regrette Charles Brownstein, le directeur du fonds légal de défense des bandes dessinées, dans le Washington post.
«Les livres sur cette liste parlent de problèmes liés à la couleur de peau, à la sexualité, aux préférences sexuelles, à la religion, à la drogue ou d'autres sujets de notre époque contemporaine. C'est le travail que nous confions à nos auteurs: utiliser l'art pour fournir un lieu sûr au public pour qu'il puisse aborder des sujets de fond d'une manière qu'il lui permet de se faire sa propre idée.»
D'après une étude parue sur Publisher Weekly, le milieu du livre américain est composé pour 89% de blancs.
Repéré par Pierre Lemerle
Repéré sur
15.04.2015